Surement le
plus grand dolmen de France.Il s'agit d'un
dolmen à couloir de type angevin.
Cette allée couverte est composée d'une antichambre puis d'une chambre principale. La chambre principale est divisée en quatre parties (peut-être des caveaux de famille) par trois pierres transversales placées sur la paroi de la chambre côté sud.
Le monument est composé de 33 orthostates (pierres verticales qui servent de pied) sur lesquelles reposent 8 dalles. Cette allée assoit sa grandeur en affichant des dimensions jamais vues sur d’autres dolmens bretons :
19,50 mètres de long, 4 mètres de large.
La forme de la structure est proche d’un parallélépipède qui mesure 19,5 m de long pour environ 4,70 m de large et au maximum 4,10 m de haut. L’antichambre de 3,5 mètres de long est légèrement moins haute que la chambre principale avec laquelle elle communique par une porte constituée de deux dalles transversales. La hauteur interne est 2 mètres.
Rares sont les mégalithes où, comme ici, vous pouvez facilement vous tenir debout à l’intérieur.
Les pierres sont en
schiste pourpré ordovicien affleurant (et non extrait). La forêt du Theil, distante d'environ 5 km, est l'endroit le plus proche où l'on trouve ce type de roches.
La construction de ce monument
date du néolithique, soit environ 2000 ans avant notre ère.
Le dolmen est orienté nord-nord-ouest – sud-sud-est, dans l'alignement du lever du soleil lors du solstice d'hiver. À ce moment-là, les rayons du soleil éclairent la pierre du fond durant quelques minutes.
Il y a bien évidement de nombreuses légendes sur ce lieu. Une croyances portent sur le nombre de pierres du monument qui varierait sans cesse. Les amoureux qui s’interrogent sur leur avenir doivent faire le tour de la Roche-aux-fées, chacun dans un sens différent. Ils dénombrent alors les pierres et si le nombre est identique, ils sont promis à un avenir idyllique… Si la différence est de plus de deux pierres, il vaut mieux renoncer à l’union.